Raconter des histoires, c'est mon métier.
Ça ne m'est jamais arrivé de faire de la recherche sur un sujet et que celui-ci s'avère plus simple que je ne le pensais. Dès qu'on creuse un peu, n'importe quel sujet se révèle plus complexe, plus nuancé et plus emmêlé avec d'autres sujets qu'on ne pourrait le croire de prime abord. Ou comme dirait Remy de Gourmont: « Pour expliquer un brin de paille, il faut démonter tout l'univers. »
C'est alors facile de faire comme Alice et de perdre son chemin en chassant des lapins blancs. Surtout quand ces lapins se reproduisent rapidement, avant de déguerpir dans toutes les directions. Vient un temps où il faut choisir quels lapins on souhaite traquer puis attraper. Lorsqu'on y parvient, on tient, peut-être, une histoire.
Enfin, il faut apprivoiser ces lapins: en faire une histoire intéressante, percutante et facile à comprendre. Ou comme dirait Einstein: «If you can't explain it simply, you don't understand it well enough.» (Ou c'était plutôt Richard Feynman? Ou même Ernest Rutherford? Voyez, les lapins blancs qu'on croise!) Cette dernière étape, raconter l'histoire, est souvent la plus difficile. L'attention du public, en voilà bien un animal évasif et difficile à capturer!
Bref, voici quelques lapins blancs que j'ai eu la chance de chasser dans le cadre de mon métier.
C'est alors facile de faire comme Alice et de perdre son chemin en chassant des lapins blancs. Surtout quand ces lapins se reproduisent rapidement, avant de déguerpir dans toutes les directions. Vient un temps où il faut choisir quels lapins on souhaite traquer puis attraper. Lorsqu'on y parvient, on tient, peut-être, une histoire.
Enfin, il faut apprivoiser ces lapins: en faire une histoire intéressante, percutante et facile à comprendre. Ou comme dirait Einstein: «If you can't explain it simply, you don't understand it well enough.» (Ou c'était plutôt Richard Feynman? Ou même Ernest Rutherford? Voyez, les lapins blancs qu'on croise!) Cette dernière étape, raconter l'histoire, est souvent la plus difficile. L'attention du public, en voilà bien un animal évasif et difficile à capturer!
Bref, voici quelques lapins blancs que j'ai eu la chance de chasser dans le cadre de mon métier.
Journal le Nord / Journal Accès
Depuis le 1er octobre 2020, je suis journaliste pour les hebdos régionaux Le Nord et Accès. Le premier couvre la MRC de La Rivière-du-Nord, le second la MRC des Pays-d'en-Haut, et les deux sont réalisés par la même équipe de feu.
De nos bureaux au coeur du village de Saint-Sauveur, j'écris sur l'actualité, la politique municipale, les enjeux de société, la culture, l'histoire des Laurentides et l'environnement, entre autres. Après avoir vécu à l'autre bout du continent et avoir travaillé sur des sujets nationaux, c'est rafraîchissant de revenir chez soi, de raconter des histoires d'ici, qui touchent nos proches et nos voisins, à l'échelle humaine.
Une artiste de Sainte-Adèle a retrouvé la bibliothèque du curé Labelle, oubliée depuis plus d'un siècle, cachée dans le cégep où j'ai étudié. Les fermetures répétées du pont Shaw m'amène à découvrir un mystère derrière sa construction et l'origine du nom de ma ville natale. La réouverture d'un musée dédié au sculpteur Zénon Alary révèle l'histoire de femmes dévouées et tenaces, qui ont permis à l'artiste d'exister, et à sa mémoire de survivre. Des âmes généreuses aident des personnes qui ont perdu pied à retrouver leur place dans la société. Et alors que les problèmes environnementaux semblent trop gros pour nos gouvernements, des élus municipaux et des citoyens engagés améliorent les choses, un petit geste à la fois.
Le malaise cannabis
Notre attitude envers le cannabis pourrait faire obstacle au succès de la légalisation. Peut-on éliminer le marché noir et protéger nos jeunes? Pour y parvenir, il faut d’abord déconstruire le malaise qui entoure le cannabis. Après cinq années de recherche, de tournage et d'écriture, le documentaire Le malaise cannabis est disponible en ligne sur ICI TOU.TV. (1 x 1 heure, 2020, ICI RDI)
J'étais responsable du pré-développement et du développement du documentaire (recherche et rédaction), qui ont mené au financement du projet. Durant la production, j'ai travaillé étroitement avec le réalisateur, Greg Nosaty, pour compléter la recherche, trouver les intervenants nécessaires et organiser les tournages, au Canada et à l'international (Portugal, Pays-Bas, Israël et Colorado). J'ai aussi participé aux tournages en Colombie-Britannique, au Québec et au Nouveau-Brunswick.
J'ai aussi fait quelques entrevues radio pour promouvoir le documentaire, dont cette discussion aux côtés de Sylvie Peltier, la productrice, à ICI Première pour l'émission À échelle humaine.
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Le 20 avril 2023, on m'a sollicité pour une entrevue à Y a pas deux matins pareils, sur les ondes d'ICI Première Toronto. Près de 5 ans après sa légalisation, comment le cannabis, sa culture et son marché ont-ils évolué ?
Drogues: Cartes sur table
Les drogues ne sont pas un tout monolithique et homogène, comme on aime parfois nous les présenter. De la caféine à l’héroïne, en passant par l’alcool et le cannabis, les drogues sont un vaste ensemble de substances. Drogues : cartes sur table explore la place qu’elles occupent dans les habitudes et l’économie des Canadiens, et déconstruit quelques idées fausses qui leur sont associées.
J'étais responsable du projet, de sa conception à sa mise en ligne. J'ai aussi fait la recherche et la rédaction. Drogues: Cartes sur table accompagne le documentaire Le malaise cannabis. |
Dehors
Dans cette bande dessinée interactive, vous incarnez une personne itinérante. Les choix, parfois difficiles, parfois illusoires, sont au coeur de chacune des trois histoires. Pourrez-vous créer une routine et survivre à la rue?
Dehors a décroché une nomination aux Gémeaux en 2018, dans la catégorie Meilleure composante numérique pour une émission ou série: documentaire.
Dehors a décroché une nomination aux Gémeaux en 2018, dans la catégorie Meilleure composante numérique pour une émission ou série: documentaire.
J'étais responsable du projet, de sa conception à sa mise en ligne. J'ai aussi fait la recherche, la rédaction, et j'ai co-scénarisé les trois histoires.
Dehors accompagne la série documentaire Les Canadiens errants (3 x 1 heure, 2018, ICI RDI), toujours disponible sur ICI TOU.TV. |
Maux Mystères
Cette série documentaire raconte les histoires bouleversantes de personnes atteintes de maladies tellement rares qu'elles déroutent même le corps médical. À l'aide d'entrevues et de reconstitutions dramatiques, la série suit des patients dans leur quête inexorable vers le bon diagnostic. (4 x 1 heure, 2017, Canal Vie)
Trouvez les maux mystères
Pourquoi est-ce si difficile pour les médecins de diagnostiquer des maladies rares? À l'aide de trois vidéos explicatives et de fiches comparatives, Trouvez les maux mystères explore les obstacles que peuvent rencontrer les professionnels de la santé lorsqu'ils doivent poser le bon diagnostic.
Red Letter Films, B.-C.
Tous les projets listés ci-haut ont été réalisés durant mon emploi à Red Letter Films.
Le samedi pluvieux du 3 mai 2014, à 21h00 (heure locale), j'atterrissais à Vancouver pour la première fois. Lundi, j'entrais à Red Letter Films comme rédacteur-recherchiste. Ce matin-là, j'étais encore abasourdi, et un peu terrifié, par cette chance inouïe: j'avais décroché un stage d'été (rémunéré!) dans une PME qui produisait des documentaires francophones, à l'autre bout du continent.
Jamais je n'aurais cru, ce matin-là, que ce premier stage mènerait à un deuxième, l'été suivant, puis à un emploi à temps plein, l'été d'après. Ni, d'ailleurs, que je déménagerais alors en banlieue de Vancouver, au printemps 2016, pour devenir un Franco-Colombien pendant deux années, avant de revenir au Québec, en 2018.
Le samedi pluvieux du 3 mai 2014, à 21h00 (heure locale), j'atterrissais à Vancouver pour la première fois. Lundi, j'entrais à Red Letter Films comme rédacteur-recherchiste. Ce matin-là, j'étais encore abasourdi, et un peu terrifié, par cette chance inouïe: j'avais décroché un stage d'été (rémunéré!) dans une PME qui produisait des documentaires francophones, à l'autre bout du continent.
Jamais je n'aurais cru, ce matin-là, que ce premier stage mènerait à un deuxième, l'été suivant, puis à un emploi à temps plein, l'été d'après. Ni, d'ailleurs, que je déménagerais alors en banlieue de Vancouver, au printemps 2016, pour devenir un Franco-Colombien pendant deux années, avant de revenir au Québec, en 2018.
Durant ces quatre années comme rédacteur et recherchiste, j'ai initié des projets interminables et éphémères. J'ai recherché des sujets sérieux et farfelus. J'ai écrit et réécrit des pitches pour convaincre des diffuseurs. J'ai rédigé des propositions et j'ai croisé mes doigts pour obtenir du financement. Et j'ai vu, quelques fois, mes petites idées se réifier en grands projets.
J'ai, aussi, mis sur pied un calendrier Lego pour nos productions. |
L'Itinéraire
Journal de rue de Montréal, L'Itinéraire est un magazine distribué par des camelots qui vivent ou qui ont vécu de l'itinérance, et qui travaillent à s'en sortir. La publication traite d'affaires publiques et d'enjeux de société, et offre également une section culturelle, une d'actualité et une réservée aux camelots.
J'y ai fait un stage de 140 heures de décembre 2013 à janvier 2014. J'y ai rédigé des articles, des entrevues, des brèves, des critiques et des vox pop auprès des camelots, entre autres. Vous pouvez consulter mon article Des Québécois errants, sur l'itinérance en région (1er mars 2014). J'ai également réalisé des portraits de camelot, dont celui de Richard T. (15 avril 2014). |
Implications étudiantes
Durant mon baccalauréat en journalisme à l'UQAM (étudié de 2013 à 2016, obtenu en 2020), on nous encourageait à acquérir de l'expérience en nous impliquant dans les médias étudiants de l'université. La première année, j'ai suivi ce conseil à la lettre. J'ai créé l'émission Secondes-Cultures avec quatre collègues à la télé étudiante, Seizeneuf.tv, où on couvrait des sujets éclectiques, de l'alimentation vivante au libertarianisme. J'ai collaboré à Radioscopie et au Radio-Journal, avant de mettre sur pied ma propre émission, Jazz 101, à la radio étudiante, CHOQ.ca. J'ai même écrit quelques articles pour le Montréal Campus, le journal étudiant.
J'ai perdu la majorité de mes archives personnelles de cette époque, lors d'un cambriolage en 2018. Et je dois vous avouer que je tiens peu à retracer les artefacts de mes débuts, formateurs mais douloureux, en journalisme. Je laisse tout de même ici, juste pour vous, un épisode de Jazz 101, où je guidais ma dizaine d'auditeurs dans leur découverte du jazz. |